Mon public

J’ai effectué mon stage à la résidence Terrasses des Haut prés qui est une maison de repos et de soin pour personnes âgées. Cette institution comporte trois services différents:  une unité occupationnelle (les Capucines), une unité protégée (les Myosotis) et la partie résidentielle. Les deux unités sont « fermées », il y a un code pour prendre l’ascenseur pour les deux étages concernés qui accueillent des personnes atteintes de démences.

Chaque personne accueillie arrive avec un parcours de vie qui lui est propre ainsi que des troubles et difficultés qui sont, eux aussi, personnels. Il est donc assez difficile de définir des caractéristiques générales pour les bénéficiaires de mon institution. Malgré cela ils ont tout de même certaines choses en commun mais tout d’abord il faut savoir que « la vieillesse est vécue différemment suivant le sexe, la tranche d’âge à laquelle on appartient et le contexte socioculturel dans lequel on évolue. »(Doumont D.)  Donc chaque individus a des caractéristiques et un développement, voir une dégradation, qui lui est propre.

En tant que groupe

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Les personnes âgées en institution et leurs proches on forcément eut, un jour ou l’autre, a prendre cette décision du placement.  En général est mis en cause le fait que leur environnement n’est plus adapté à leurs capacités. L’institution offre un environnement adapté et un personnel soignant à tous, mais cela ne change pas le fait qu’ils soient passés d’une vie familiale ou matrimoniale voire seul à une vie communautaire. Malgré cette « décohabitation », les relations familiales restent prédominante que se soit par les visites que par téléphone.

En plus de cela, au vu de leur âge et de leurs incapacités survient l’angoisse de la mort. Il est fréquent d’entendre dire d’un bénéficiaire « je veux mourir » mais cela n’empêche la présence de cette angoisse. Elle naît et persiste car elle est tout près, une maison de repos accompagne des personnes en fin de vie. Il y a également la solitude avec l’avance en âge ou du moins le sentiment de solitude qui entre en cause dans les relations et le fonctionnement de ses personnes.

Au résidentiel les résidents resteront le plus souvent seul en chambre en dehors des temps de repas. Ils s’occuperont en regardant la télévision, en lisant, ou même en dormant ou encore attendant. Mais pour une partie d’entre eux, ils choisissent de venir participer aux activités qui les intéressent. On retrouve souvent le même groupe de personne mais un programme est donné à tous chaque semaine.

Au Myosotis et au Capucines le fonctionnement du groupe est différent car le personnel les rassemble. Au Capucines les résidents sont inscrit à des activités et sont là du matin au soir sans avoir leur chambre au même étage. Pour les Myosotis leur chambre est au même étage mais ils sont tout de même rassembler pour la plupart. Ils participent aux activité au salon, regarde la télé ensemble au salon lors de la sieste et la matin avant les activité.

En tant qu’individus singulier

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Chaque résident possède des incapacités voir des troubles qui sont liés à la vieillesse ou à d’autres raisons. Ces troubles peuvent être moteurs, sensoriels, comportementaux ou psychiques. Une personne peut autant posséder un type de trouble comme plusieurs, voir tous. Ces difficultés que le bénéficiaire possède influence son fonctionnement.

En ce qui concerne les troubles moteurs, la force musculaire diminue et les articulations deviennent plus raides avec le temps, ce qui peut influencer le moindre geste ou le moindre mouvement du quotidien. Pour la marche, beaucoup de personnes âgées chutent et se retrouvent en chaise roulante. Pour certain ils ne remarcheront plus jamais, pour d’autre la kiné pourra les aider, mais il faut être prudent à ce qu’on dit parce que « nourrir un leurre est encore pire » (DARNAUD T. P.101.) L’impossibilité motrice peut être également lié à un trouble psychique comme pour la démence à corps de Lewy qui entraîne une perte de la mobilité, des mouvements ralentis, un trouble de la marche et des chutes à répétition. Il peut s’agir aussi de la maladie de Parkinson qui provoque raideurs, lenteurs et tremblements. Le niveau de capacité motrice de chacun influencera ses déplacements et ses occupations dans la résidence.

Les déficits sensoriels en âge avancé sont très fréquents. Tout les sens peuvent s’altérer, mais la vue et l’ouïe sont les sens les plus touché dans les dégradations des personnes âgées et leur diminution peut aller jusqu’à la perte complète. Ces troubles sensoriels limitent la communication et « leur impact peuvent être d’ordres somatique, psychologique aussi bien que social« . (COVELET R.) Pour les personnes atteintes de ses troubles, leur contact ou compréhension des médias et des activités vont être fortement limiter.

Quand je parle de troubles psychique je veux parler des démences, mais il peut s’agir de troubles confusionnels qui peuvent être liées à diverses choses (Médicament, Infection, Déshydratation, Constipation, Chute, Syndrome de sevrage,…) mais aussi d’altérations de la mémoire. Il y a différentes démences: la maladie de Pick, les démences vasculaires, les dégénérescences fronto-temporales, le syndrome de Korsakoff, la démence à corps de Lewy, la maladie de Parkinson et la maladie d’Alzheimer. Chaque démence est particulière et les causes et conséquences pour chacune diffère mais elles entraînent toutes des troubles du comportement.

 

Sources

DOUMONT D. et al. (1999), Les personnes âgées et leur santé, 99-03.

POCHET P.(1997), Les personnes âgées, Paris: La découverte, p. 82.

MEMIN C. (2001), Comprendre la personne âgée, Montrouge: Bayard.

VIVRE EN AIDANT. Les problèmes moteurs liés à l’âge. Repéré à http://www.vivreenaidant.fr/sant%C3%A9/comprendre-le-grand-%C3%A2ge/motricit%C3%A9/les-probl%C3%A8mes-moteurs-li%C3%A9s-%C3%A0-l%E2%80%99%C3%A2ge. Consulté le 27.12.14.

DARNAUD T. (2012), Papé et sa maison de retraite, Lyon: Chronique sociale.

VAN BERLAMONT Valérie, La maladie d’Alzheimer, Power point.

COVELET R. (2007), Prendre enfin conscience des enjeux des déficits sensoriels des personnes âgées. Gérontologie et société, 123, repéré à http://www.cairn.info/revue-gerontologie-et-societe1-2007-4-page-249.htm. Consulté le 29.12.14.

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